Ce vendredi nous étions avec quelques amis au salon d’automne des amis des beaux arts organisé comme toujours, magistralement par son président Bernard Dhaisne. Une nouvelle fois nous vîmes avec ravissement une profusion de lumière et une débauche de couleur parsemant les toiles des artistes exposants. Notre attention fut particulièrement attirée par les œuvres de Frédéric Deplanque au style et à la technique peu commune. Eugène Binaisse, 1er adjoint, prit la parole en remplacement du Maire et nous informa du malaise qu’avait eu Mr Duquenne dans l’après midi. Il nous tint un discours plutôt remarquable allant dans le sens de DLR concernant l’importance de la culture, du devoir de l’entretenir et de la diffuser parmi les couches populaires pour limiter les dégâts de la contre culture télévisuelle et autres médias, une contre culture décérébrante pour ne pas dire crétinisante à unique visée mercantiliste. Apprécié également cette évocation de Jean Villar, grand serviteur de la culture française. Christophe Pilch, Maire de Courrière s’exprima à son tour en qualité de responsable de la culture à
la CAHC. Outre un vibrant plaidoyer sur la culture et son utilité dans notre région, il souleva l’idée forte intéressante d’échange inter -communal entre les sociétés artistiques de Courrières et d’Hénin Beaumont. Enfin, L’adjointe à la culture brilla par l’absence de discours. La soirée se poursuivit ensuite avec l’interprétation en musique de chambre et chorale d’enfants de l’ « ode à la joie » de Ludwig Von Beethoven, sous la direction de Jean Marc Papajak, notre directeur de l’Ecole municipale de musique. Bien qu’ayant une préférence pour la « marseillaise », je fus tout de même charmé par cette hymne européen chanté avec cœur par ces enfants, très impliqués dans l’organisation de cette soirée. Ils sont une preuve vivante de l’implication citoyenne de nombreux héninois, bien décidé à refaire de notre ville, une référence culturelle.
PW